le 10.04.18 | 12h00 Réagissez
F ondée en octobre 2014 par un petit groupe de jeunes sportifs, à leur tête Abdelkrim Ras-Elma, en sa qualité de président et d’entraîneur, l’USM Médéa est une école de formation sportive qui avait ouvert ses portes aux enfants de la catégorie minimes et benjamins de la ville de Médéa.
Quatre sections ont été mises sur pied, il s’agit du ju-jitsu, du karaté, du jeu d’échecs et évidemment du football. Aujourd’hui, plus de deux cents enfants fréquentent régulièrement cette école sportive qui dispense des séances d’entraînement sur les plans technique, tactique et de condition physique à ses jeunes licenciés, affiliés respectivement aux ligues et fédérations concernées.
En trois ans seulement d’existence et avec des moyens très réduits, l’USM Médéa vient, au titre de la saison sportive 2017/2018, de rafler 17 médailles, dont sept en or et cinq en argent, et cinq autres en bronze, tout en se classant première au championnat d’Algérie dans la section minimes du ju-jitsu. Des résultats donc encourageants pour ces petits athlètes, qui promettent beaucoup.
Le président du club nous a informés qu’il prépare quatre petits athlètes, dont trois minimes et un benjamin, qui ont été sélectionnés pour participer à un championnat international, à Abu Dhabi, prochainement, parmi cent vingt pays. Mais notre interlocuteur, frustré, n’a pas caché sa déception envers les nouveaux élus de l’APC, qui n’ont jusqu’à présent accordé aucune aide financière ni subvention à cette jeune école.
«On a toujours refusé de mettre à la disposition de nos jeunes le bus de la municipalité pour se déplacer hors de Médéa lors des compétitions ! La semaine prochaine, on doit se déplacer à Mascara pour un championnat régional, mais on est un peu inquiets au sujet du transport, nos moyens financiers sont rudimentaires, car provenant seulement des petites cotisations des parents des jeunes athlètes», dénonce-t-il.
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